Il s’agit, en partant des formules issues de la mécanique céleste, de positionner la Terre sur son orbite autour du Soleil, puis, par une série de changements de repère, de passer du centre de l’ellipse au lieu d’observation.

La taille du cadran dépend de l’emplacement. L’utilisation d’un logiciel de dessin permet également d’intégrer les fenêtres, le toit, etc.…Le cadran peut donc être placer au plus juste par rapport aux différents obstacles.

La première étape consiste à créer les fonctions et à les insérer dans un module Basic. La deuxième étape est la création d’une feuille de calcul. Le fait d’avoir créé des fonctions donne une grande souplesse à l’organisation de la feuille de calcul.

Par l’intermédiaire d’un sous programme Basic, les coordonnées des points peuvent être mises dans un fichier DXF pour être exploitées par un logiciel de dessin.

La méthode utilisée est celle du patron en papier. Cette feuille est fixée au mur avec des punaises. La verticalité est matérialisée par un fil à plomb. C’est une opération à réaliser avec grand soin. Il y va encore de la précision qui peut se perdre facilement. La feuille comporte également le tracé de l’ombre à la date de la pose du cadran. Cela permet, si le Soleil est au rendez-vous, de vérifier, si besoin est encore, la précision des calculs. La perpendicularité du gnomon est à vérifier. L’erreur peut être importante.

Partant du principe que la réalisation actuelle d’un cadran solaire doit faire appel aux techniques les plus récentes, au même titre que la manière de calculer et de tracer l’épure, j’ai cherché, pour lui donner corps, des matériaux et un design d’aujourd’hui. Je le voulais également plus proche de l’instrument scientifique que de l’œuvre décorative. Il me fallait des matériaux nobles, résistant aux intempéries et d’utilisation aisée. J’ai donc choisi l’inox.